Bérénice, au centre de l'œuvre de son auteur, en 1670, est une pièce singulière dans la production de Racine : c'est une tragédie où il n'y a pas de sang. Elle paraît peut-être d'autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C'est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l'empereur Titus et qui devait l'épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s'agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu.
Quatrième de couverture
Douceur du nom de Bérénice, cruauté de la tragédie : après cinq ans de vie commune, Titus, devenu empereur à la mort de son père Vespasien, s'apprête à renvoyer la reine Bérénice. La plainte élégiaque s'élève, des soubresauts violents agitent les consciences : un empereur romain peut-il épouser une reine étrangère ? Bérénice pourra-t-elle encore vivre sans Titus ? Cette renonciation de l'un à l'autre est bouleversante : dépassant le fait d'histoire, elle exprime indirectement tous les renoncements imposés à la vie humaine.
--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Biographie de l'auteur
Jean Racine (1
[zasłonięte]639-16) : poète et dramaturge français, Racine met en scène la passion, sentiment dévorant et destructeur. Il puise dans les tragédies antiques les sujets de ses nombreuses pièces, parmi lesquelles, chez Librio, Andromaque (n° 469), Britannicus(n° 390) et Phèdre(n° 301).
--Ce texte fait référence à l'édition Poche .